4 mai 2009

Le nouveau morceau de la semaine


Cette semaine, un coup de coeur pour l'un de mes artistes français préféré...

Bernard Lavilliers - On the road again


Bernard Lavilliers (de son vrai nom Bernard Ouillon) est un chanteur français, né le 7 octobre 1946 à Firminy (Loire).

Son père est employé à la Manufacture Nationale d'Armes de Saint-Étienne (MAS) et sa mère est institutrice. Il écoute de la musique sur le tourne-disque qu'on lui offre pour ses quatre ans, en particulier les Compagnons de la chanson et Yma Sumac.

À 16 ans, il devient apprenti à la MAS et se met également à la boxe. Il fait un petit séjour en maison de correction suite à quelques larcins. À sa sortie, il commence à travailler. Le travail lui semble insipide, il écrira plus tard « À cette époque de ma vie, je me cherchais : je ne savais pas si je serais gangster, boxeur ou poète... ». Il adhère au Parti communiste en 1963. À 19 ans il part pour le Brésil, d'où il revient à 20 ans. Il est alors considéré comme insoumis et est interné à la forteresse de Metz pendant un an.

À sa sortie, il commence à chanter dans les cabarets, Chez Jacky Scala, rue Lacépède ; on le retrouve aussi à la Cour des miracles à Bordeaux où Gérard Ansaloni fait sa première partie. Il sort en 1967 ses premiers 45 tours. Il obtient le prix de la Rose d'or de la chanson à Montreux avec La Frime. Son premier album sort en 1968, avec en titre son prénom et un énigmatique Lavilliers qui deviendra son nom de scène. Pendant les événements de mai 1968, il chante dans les usines occupées de la région lyonnaise. Au mois de juin, il fait la manche en Bretagne. Il exerce plusieurs petits boulots (restaurateur, gérant de night-club...), il se marie en 1970 avec Évelyne.

Il sort son deuxième album en 1972, Les Poètes et commence à avoir une certaine notoriété, qui se confirme en 1975 avec Le Stéphanois (et le titre San Salvador). La consécration intervient en 1976 avec Les Barbares Il passe pour la première fois à l'Olympia en octobre 1977.

Il s'installe à Saint-Malo, achète un bateau et part pour la Jamaïque, puis New York et le Brésil. Il revient en France pour une série de concerts. Les années 1980 seront des années de gloire. Le voyou s'assagit un peu mais reste fidèle à son image de bourlingueur, d'aventurier mais aussi de rebelle.

Bien que les chansons les plus explicites restent Berceuse pour une shootée et Sax'Aphone, il fait allusion à la « dope », l'héroïne, la coke, au « chichon » et à l'herbe dans plusieurs chansons, ainsi qu'aux effets ou à l'ambiance autour de ces substances psychoactives qu'il admet avoir expérimentées.

Il chante avec Léo Ferré à la fête de l'Humanité en 1992.

Il chante pour les altermondialistes ou en offrant des concerts gratuits avec les mêmes moyens que les payant. [réf. nécessaire] Bernard Lavilliers est le parrain du phare d'Eckmühl à la pointe de Penmarc'h, dans le sud Finistère.

En 2004, Bernard Lavilliers sort Carnets de bord, nouvel hymne au voyage. En 2008, il sort Samedi soir à Beyrouth, un album reggae réalisé à Kingston en Jamaïque et à Memphis aux États-Unis avec des musiciens locaux.

En 2009, Bernard Lavilliers aurait soutenu le projet de loi « Création et Internet » en signant une pétition en faveur de ce projet de loi.

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