27 avril 2009

Mills au festival Jules Verne
compte rendu

J'ai peu posté ces trois derniers jours mais je dois avouer que j'avais une bonne excuse, j'étais en expéditions au 17ème Festival Jules Verne de Paris au Grand Rex. Je tiens à remercier Kinopeg qui m'a eu un formidable pass presse qui a vraiment facilité mon accès lors de ces trois jours. ;)

Pour rappel, le festival Jules Verne est un festival qui fêtait donc cette année sa dix-septième édition, créé en 1991 par Jean-Christophe Jeauffre avec Frédéric Dieudonné, le festival qui s'appuie sur une association loi 1901, agréée d’éducation populaire par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, consacre son action à la redécouverte de la planète et la sensibilisation du public à la préservation des espèces menacées.

Cette année étaient mises à l'honneur le 40ème anniversaire d'Apollo 11 et du premier pas de l'homme sur la lune avec la présence exceptionnelle et particulièrement touchante de Buzz Aldrin pour la soirée d'ouverture. Buzz Aldrin, équipier de Neil Armstrong, était le pilote du Lem Lunaire qui mis en second le pied sur notre satellite. Cette première soirée était à tous points touchante car elle mis à l'honneur l'Astronaute mythique, qui semble avoir une santé de fer pour ses 79 ans, mais également les images de la lune et le célébrissime film de Méliès "Voyage dans la lune". Le film, ainsi que quelques minutes des premiers pas sur notre astre le plus proche ont été mis en musique par le compositeur John Scott qui accompagnait avec son orchestre les images dans un show très poignant et touchant.

Je dois avouer que j'ai fait l'impasse sur la deuxième journée car ma jolie accréditation ne me permettait pas d'assister à la soirée "Lost" avec la présence d'Evangeline Lilly alias Kate Austen et de l'effrayant Michael Emerson alias Benjamin Linus. Je dois avouer que j'ai quand même le regret de ne pas avoir pu voir la jolie Evangeline. ^^

Mais retour le Dimanche, pour ce qui sera pour moi l'apothéose, avec un hommage à Battlestar Galactica, ma série préférée, mais ça vous le savez déjà ;p. La présence de trois des acteurs principaux était vraiment un moment magique. C'est ainsi que l'arrivée de Mary McDonnel (Laura Roslin), Jamie Bamber (Lee Adama) et James Callis (Gaïus Baltar) fut un moment de pure joie. Au programme, une grande interview, très sympa (notamment grâce à l'excellent français de Jamie Bamber) qui nous a vraiment permis de mieux cerner les petits secrets de cette série qui restera, pour les nombreux fans présents, un chef d'oeuvre du petit écran. Comme l'a si bien dit Jamie Bamber, Battlestar restera avant tout une grande aventure sur "l'humanité et ses différents facettes". Un Jules Verne Award de l'interprétation, très mérité, à chacun d'entre eux plus tard et nous avons le droit à une projection du premier épisode de la saison finale sur grand écran et sous les applaudissements d'un public en délire.

Enfin, après la remise des différents prix, dont le grand prix et le grand prix junior pour le documentaire de Denise Zmekhol "Les enfants de l'Amazone", qui 15 ans après un premier documentaire, repart à la recherche des jeunes Indiens d’Amazonie dont la colonisation et l’exploitation forestière ont dévasté leur vie, nous avons le droit à un hommage à Gérard Depardieu qui, présent sur scène, semble touché par un tel hommage d'un festival qu'il avoue avoir découvert il y a très peu de temps (sic). Une promotion pour son vin plus tard, et la soirée se termine en apothéose avec la projection en avant première de Star Trek de J.J Abrams, qui absent, avait délégué Damon Lindelof, producteur du film et de Lost, pour nous présenter le film. Un bon film au final, au scénario qui aurait merité un traitement un peu plus fouillé, mais qui est un grand et bon film de SF, très bien interprété (avec une mention spéciale pour le nouveau Kirk) et visuellement très réussi. Voilà comment se terminait pour moi cet excellent week end et je salive d'avance à la programmation non connue pour le moment de l'année prochaine mais qui sera, certainement, aussi bonne.

Voici quelques photos, rien que pour vous... ;)
















14 commentaires:

O'Brian a dit…
Quel paparazzi ce Mills =^.^=
Mills a dit…

Ah bah, il faut ce qu'il faut !! ^^

Indy a dit…

Quelle n'a pas été ma surprise lorsque je suis tombé sur Mills et sa compagne devant le Grand Rex alors que je m'apprêtais à faire la queue pour l'avant-première de Star Trek!
Tout comme notre cher bloggeur, j'ai pu assister à la remise des Jules Vernes Awards et j'aimerai apporter quelques précisions qui ont été ommises : la cérémonie a été d'une platitude et d'un amateurisme à faire froid dans le dos, une sorte de sous-cérémonie des Césars maladroite et racoleuse, au point de nous refaire même le coup du "entre les murs" en invitant sur scène de pauvres gamins de banlieue mal à l'aise et perdus aux côtés d'ex-stars du show-biz sorties de la naphtaline pour l'occasion. Et que dire du "film"- rétrospective monté à la gloire de notre Gégé national, d'une longueur insupportable et lêche-bottes au possible ("réalisé" par un des organisateurs du Festival). Vidéo qui a d'ailleurs sauté une dizaine de fois (c'est dire qu'au bout de 17 ans les types maîtrisent leur truc). Mais là où le clou a été enfoncé jusqu'à la garde, c'est avec l'apparition baleinesque et pathétique de Gégé en ombre chinoise derrière le rideau, qui s'est levé pour nous le montrer chancelant, probablement plein comme une cantine, et qui a eu l'indélicatesse de dire devant la salle archicomble (et devant les journalistes) qu'il n'avait jamais entendu parler de ce festival avant de se lancer dans la promotion de la nouvelle cuvée de son vin pendant 10 minutes! Incroyable! J'avais l'impression d'être devant le cimetière des éléphants, et au rire crispé de mes voisins je crois que je n'étais pas le seul à me sentir mal à l'aise... Reste que l'avant-première de Star Trek m'a comblé, et plus encore le sublime "Coraline" d'Henry Selick qui a suivi!
12 euros pour deux avant-premières au Grand Rex, ça n'arrive pas tous les jours...

Mills a dit…

Il est clair que la cérémonie était digne d'une organisation de soirée de samedi soir au camping de la plage. Et c'est vrai que le gros gégé avait dû passer la journée à la buvette.

Malheureusement, nous ne sommes pas resté pour Coraline, on a déjà prévu de ce rendre très rapidement au ciné pour le découvrir?

Indy, est-ce que toi aussi tu as trouvé que la musique de Star Trek était vraiment décevante et que l'apparition finale du thème historique de la saga était vraiment tardive ?

Indy a dit…

Hello Mills,
Pour Coraline ce sera difficile de le découvrir "rapidement" puisqu'il ne sort qu'en juin, mais je crois qu'il y a une projo lundi prochain au MK2 bibliothèque en avant-première et en 3D!
Sinon, je suis tout à fait d'accord avec toi à propos de la musique : pas assez puissante ni inspirée pour un Star Trek, et frustrante pour les initiés (absence du thème phare). Mais cela n'enlève rien au bon divertissement que constitue ce nouvel opus!

Sandrine69300 a dit…
Hello, je suis venue exprès de Lyon et je pense faire partie des centaines de spectateurs qui, au contraire du très acerbe "Indy", n'ont boudé leur plaisir à aucun moment de cette soirée au Rex, la remise des prix était au contraire pleine de charme et de chaleur, on sent que les organisateurs savent qui ils invitent et pourquoi (cf la standing ovation de la salle pour Depardieu). Quant à la venue des jeunes du jury sur scène, c'est assez honteux de crier au racolage, alors que permettre à des jeunes de banlieue défavorisée de sortir de leur marasme quotidien pour participer à un événement pareil, c'est précieux ! Et ça prouve que ce festival est tout sauf élitiste, il joue son rôle éducatif à fond et ne réserve pas ces projections à des spectateurs embourgeoisés et blasés façon Indy, avec ce petit côté inspecteur des travaux finis qui se regarde écrire. Ce n'est pas grâce à ce genre de personnages aigris qu'on avance.
L'hommage à Depardieu était également très inspiré, à la fois à l'écran (montage intelligent) et sur scène, et où avez-vous vu qu'il était éméché ? Ses propos étaient clairs, et les mots des deux fondateurs justes et émouvants, du reste pour les avoir découverts ce soir-là, je trouve qu'ils ont tous les deux beaucoup de charme (enfin ça, c'est ma touche subjective et j'assume). STAR TREK spectaculaire et bien vu (faiblesses scénaristiques, mais c'est général dans les blockbusters) et CORALINE un beau cadeau de fin de soirée, avec en prime un clin de Bruno Coulais. Effectivement, pour 12 euros, là au moins on est d'accord, c'était la fête !
Mills a dit…

Bienvenue à toi Sandrine.

Je sens qu'il va y avoir débat. ;)

Désolé, je rentre tout juste de Varsovie, pas le courage de répondre ce soir...

Indy a dit…

Très chère Sandrine 69300,
Hélàs, mille fois hélàs, j'aurais eu plaisir à decouvrir tout comme toi ce festival pour la première fois, les yeux embués de larmes, la gorge étreinte par l'émotion et le discernement aveuglé par tant d'altruisme de bon aloi. Malheureusement, j'ai pour moi d'avoir déjà assisté à 4 éditions de ce même festival (qui m'avaient toutes comblé), ce qui légitime un tant soit peu ma faconde (un peu "acerbe", je l'admets). Comme il est de bon ton aujourd'hui de monter au créneau dès la moindre critique (le triomphe du politiquement correct), voici quelques petites précisions qui, je l'espère, t'aideront à mieux comprendre ma position à défaut de la partager : sauf erreur de ma part, et au vu de la réaction des spectateurs lambda qui m'entouraient sur le balcon supérieur du Grand Rex (et non pas le carré VIP de la salle basse), le Gégé semblait bien éméché, ce qu'à confirmé son discours décousu, opportuniste (cf la promo de sa cuvée), et très impoli pour les organisateurs. Les seules personnes qui se sont levées à son apparition l'on fait non pas pour l'acclamer, mais pour voir de leurs yeux l'incroyable show que le malheureux nous prodiguait (n'oublions pas que du balcon supérieur nous ne voyons pas grand-chose).
En ce qui concerne la rétrospective de la carrière de Gégé, je trouve que c'est beaucoup d'énergie dépensée pour défendre un comédien blasé par son art plutôt que les films documentaires présentés au cours du festival. S'extasier devant les faits d'armes d'une star déclinante, plutôt que sur le travail des réalisateurs qui se battent pour défendre un propos (et pas une cuvée de mousseux), je trouve ça grossier. J'avais l'impression fort désagréable d'assister à un bal sous Louis XIV, les organisateurs jouant le rôle de la Cour, rivalisant d'ingéniosité pour plaire à sa Majesté du Cinéma, le petit peuple étant lui relégué aux balcons.
Enfin, chère Sandrine 69300, désolé de mettre à mal tes lieux communs et tes jugements imprudents à l'emporte-pièce, mais sache que je ne suis en rien un spectateur embourgeoisé puisque je vis à la campagne, que je suis issu d'une banlieue, qu'avec ce très cher Mills nous avons fait nos études dans une cité, que je termine actuellement des ateliers vidéo dans cette même cité, et enfin que je travaille dans le documentaire (je te conseille de voir "Je Pense", de Souad Kettani, que nous avons tourné dans une autre cité). Alors permets-moi de te dire que lorsque je vois une instrumentalisation opportuniste des jeunes de banlieue, je réagis.
Un conseil : plutôt que de larmoyer sur le soi-disant "marasme quotidien des jeunes de banlieue défavorisée", retrousse tes manches, vas voir ce qu'il en est sur le terrain (plutôt que confortablement assise devant la télé ou devant la scène du Grand Rex), et essaie de faire bouger les choses. Un aller-retour aux Minguettes en bus (tu es de Lyon donc tu connais je suppose) te coûtera moins cher qu'un aller-retour Paris dans un confortable TGV. A ce moment là, et à ce moment là seulement, je respecterai ta prise de position que je considère trop hâtive et infondée.
A bon entendeur...

@ Mills : t'as vu ça, Mills? ça c'est du débat mon coco!

Mills a dit…

Bah vu ce que tu viens d'écrire, pas sûr que Sandrine te réponde.

Mais mon blog est une zone de libre expression alors continuez à vous exprimer !!

;)

Sandrine69300 a dit…
Pour Indy, qui a vraiment perdu une occasion de laisser son vitriol au placard : j'ai grandi à Vénissieux !! Les Minguettes, je connais, oui merci. Et des jeunes "en difficulté," j'en ai connu pas mal, côtoyé, aidé moralement même dans certains cas. J'ai eu pour ma part la chance d'avoir des parents à la situation stable, même si on ne roulait pas sur l'or et j'ai pu poursuivre des études à Lyon dans des conditions correctes mais c'est certain, ce n'était pas la fête tous les jours dans le lotissement. Quand on ne sait pas, on se tait.
Par ailleurs, renseignements pris, ce festival travaille avec la PJJ pour former ce jeune jury ! Pour quelqu'un qui s'y rend depuis 4 ans, vous êtes bien mal informé... Ils invitent des milliers d'enfants de banlieue gratuitement aux projections documentaires et se déplacent même dans des collèges de banlieue pour des rencontres "Ecole ouverte" et des projections en classe. Drôle d'instrumentalisation.
Mais j'ai l'impression désagréable de perdre mon temps, on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif et ce sera mon dernier message, car la lourdeur ampoulée de votre style associée à votre hargne (entre parenthèses je vous souhaite le quart du centième de la carrière de "Gégé") sont un peu durs à digérer. Bon week-end et bon vent.
Mills a dit…

Allons, allons Sandrine... ne vous énervez pas. Ici tous les avis sont appréciés et respectés.

CJ a dit…

@ Sandrine

Tu n'as pas perdu ton temps car tu as exprimé avec style et clarté ton opinion. Tu as bien fait le job !

Depardieu est à mon sens un acteur exceptionnel, un des plus grands acteurs français de tous les temps :D

Et s'il existe des initiatives d'intérêt envers les jeunes fans de ciné de banlieue et d'ailleurs, ça ne peut pas nuire, au contraire.

O'Brian a dit…
@ CJ
Gérard Depardieu est l'un des plus grands acteurs français, assurément. Mais sa belle carrière est totalement derrière lui maintenant, et depuis pas mal de temps déjà, malheureusement.
Je suis un peu triste de le voir dépérir d'année en année.
Indy a dit…

Chère Sandrine, que mon ton ascerbe a affecté outre mesure, désolé d'avoir sapé ta joviale humeur par mon verbe fleuri. A une chose au moins ta réponse aura été utile : tu comptes le taiseux -et inspiré- Cooljack parmi tes amis désormais! A 1 million d'euros le cachet, ce cher Gégé que tu admires (et dont je ne souhaite pas partager la triste fin de carrière éthylique) a de quoi forcer l'admiration en effet. Je ne retiendrai pour ma part qu'une seule phrase que je te retourne : "quand on ne sait pas, on se tait", car à ce petit jeu tu as été la première à lancer des suppositions infondées...

Bien à toi,
Indy

 

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