Le film sélectionné cette semaine présente la confrontation entre deux bêtes de guerre. L’une est humaine… l’autre pas. Il s’agit de :
Predator est un film datant de 1987, réalisé par John McTiernan sur un scénario de Jim & John Thomas et avec Arnold Schwarzenegger.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce film, voici un lien vers sa fiche IMDB : PREDATOR (IMDB)
Predator peut allégrement monter sur le podium des meilleurs films de monstre(s) des années 80, voire même des meilleurs films de monstre(s) tout court.
Cet excellent film propose tout un tas de bons plans mais, pour moi, il y en a un carrément au-dessus des autres.
Il est facile à trouver vu que c’est quasiment LE plan final, introduit de cette façon :
Anna, la fille sauvée par le Major Alan "Dutch" Schaefer revient le chercher à bord d’un hélicoptère de l’armée accompagné par le boss de Dutch. Mais regardez son visage :
Pas la peine de chercher, vous n’y trouverez pas de sourire. Ce qu’ils viennent de vivre fut hautement traumatisant (comme dans beaucoup de films similaires) et il n’y a pas de quoi sabrer le champagne.
Vous allez me dire « oui, mais ce n’est qu’une faible femme, rien à voir avec un bestiau comme Schwarzy ! ». Effectivement…
Sauf que voilà à quoi ressemble la bête de guerre sortie « « victorieuse » » de ce combat titanesque :
C’est un Schwarzy cassé, psychologiquement touché, les yeux dans le vague et muet qui est présenté. Ce type vient de perdre ses amis et compagnons d’armes en plus de découvrir l’existence d’extra-terrestres. Ses conceptions du monde et de la guerre en sont totalement perturbées et, pour moi, jamais il ne s’en remettra. (Je pense même qu’il va devenir fou… mais j'extrapole un peu :-))
Imaginez le même final filmé par un crétin comme Michael Bay et produit par un type hautement cocaïné style Jerry Bruckheimer :
On y verrait Schwarzy posant héroïquement sur le champ de bataille en s’allumant son cigare du début, heureusement sain et sauf, tout en emballant la gonzesse avec une bonne main au cul et balançant une joke line style :
« T’aurais mieux fait de rester chez toi, pourriture (d’une autre planète ? d’un autre monde ? d’un autre pays ? d’une autre culture ? communiste ? terroriste ? etc. Faites votre choix…) » !
Tout le film, pourtant si bon, se serait effondré sur l’autel de la débilité patriotique en se foutant totalement de la cohérence psychologique des personnages…
Ça semble risible dit comme ça mais c’est exactement ce que la majeure partie des productions actuelles vous servent !
Heureusement, Predator est passé entre les mailles du filet…
10 commentaires:
Très bonne initiative !
;)
Bpfeuty, mon sauveur ! Je savais que je pouvais compter sur ta participation ;-)
J'attends... (en espérant que tu ne tombes pas sur un film que j'ai déjà prévu :-))
why so serious ?!
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- mmm...intéressant effectivement...
- à voir pour les autres...merci !
A mon avis, tu as beaucoup plus que 2 ou 3 idées d'ailleurs ;-)
Alors c'est avec grand plaisir !
That Predator is an Ugly Motherfucker ; il a pas une gueule de porte-bonheur.
:D
Je suis toujours curieux de savoir ce qui est si bien dans les film de ton Dieu Michael Bay. Tu veux pas me faire un petit article pour rétablir la vérité vraie ? :-D
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