31 janvier 2008

Asterix aux Jeux Olympiques : Les critiques



Voici quelques critiques presse sur ce film de Frédéric Forestier et Thomas Langmann. A noter que certains n'ont pu voir le film, à l'image de Libération :
"Libé n’a pas vu le film. L’équipe cinéma n’a été informée d’aucune projection en dépit de nos suppliques. «Vous n’êtes pas les seuls !» nous a assuré le bureau de presse Moteur ! afin de calmer nos sanglots. Les Inrockuptibles étaient aussi blacklistés, entre autres, mais le rédacteur en chef, Jean-Marc Lalanne, d’évidence plus malin, s’est glissé dans une avant-première. Les parutions critiques sont pour l’heure négatives, y compris sur l’AFP, plutôt neutre d’habitude."


Positif...


Le JDD :
"Astérix aux J.O. est un spectacle populaire et familial dans le sens le plus noble du terme. Une entreprise de divertissement où il est dit que personne ne sera laissé sur le bas-côté. La force du film est de parvenir à faire rire tout le monde au moins une fois. Humour oecuménique. Peut-être aussi sa principale limite.

Benoît Poelvoorde pourrait devenir ici la nouvelle idole des enfants. Le cintré de Namur incarne le genre de méchant qu'ils adoreront: de ceux qui crient fort, sans faire jamais peur. Alain Delon campe un César seigneurial, subtil à se moquer de lui-même. Clovis Cornillac s'acquitte du job d'Astérix avec la pointe de gouaille titi qui manquait sans doute au très aristocratique Christian Clavier. Quant à Depardieu, avait-il jamais campé un meilleur Obélix, quand son texte lui permet de faire un clin d'oeil à Cyrano!"


Télé Loisirs :
"(..) un festival de bonne humeur et d'action ; les gags s'enchaînent à une allure record (...). Alain delon, parodiant sa propre légende, fait preuve d'autant d'humour que de majesté. Face à lui, un Poelvoorde déchaîné, Brutus sournois (...). Idéal pour tous les publics".


Télé star :
"Malgré un scénario naïf, cette adaptation (...) offre à ses acteurs des moments d'anthologie (...). Les enfants riront des gags visuels, les adultes, des anachronismes et références cinématographiques".


Mitigé...


Première.fr :
"Outre le bol d'air frais qu'il apportera à la fréquentation des salles, plutôt en berne ces temps-ci, avouons que le divertissement est agréable et spectaculaire. Il reste malheureusement moins drôle que le Mission Cléopâtre d'Alain Chabat, mais de meilleur goût que le premier épisolde, signé Claude Zidi. Evidemment, l'omniprésence de Benoît Poelvoorde, ici au-delà du cabotinage, y est pour beaucoup. Elle obstrue la performance de Clovis Cornillac, nouvel Astérix. Enfin, autant l'autoparodie d'Alain Delon fait sourire, autant le défilé de guest-stars, tombe comme un cheveu sur la soupe. "


Nice Matin :
"(...)une fréquence absence de rythme et un dommageable manque d'invention. Alors, il faut s'en remettre au bon vouloir des interprètes pour obtenir ici ou là de quoi sourire".


Négatif...


Le Parisien :
"Avant même que le public ne découvre le film aujourd'hui sur les écrans, « Astérix aux Jeux olympiques », coréalisé par Thomas Langmann, également majoritairement producteur, et Frédéric Forestier (« le Boulet »), a déjà fait tomber un record. Celui du manque d'imagination.
(...)une marmelade tiédasse et sans idées (...)
Les gags sont plats, le volume comique des personnages secondaires - Assurancetourix, notamment, incarné par Frank Dubosc-- bridé, les répliques souvent anémiques.(...)
Certes, Clovis Cornillac est un clone d'Astérix assez réussi, mais sa prestation fait de la peine. En dépit de quelques scènes qui lui sont jetées en pâture, ainsi qu'à Obélix-Depardieu, les héros jouent les utilités faméliques. Ils sont mangés tout cru par le duo Poelvoorde-Delon, excellent, la vraie bonne surprise du film. Seulement, la surprise passée, leurs effets s'usent vite, à l'image d'un comique de répétition - le gag du goûteur - assez pénible. L'aspect le plus symbolique de la volonté des producteurs de réaliser un grand chelem financier plutôt qu'un grand film tient à la séquence finale. A ce film lancé comme une lessive ils ont ajouté un dénouement qui ressemble à un cadeau bonus, façon « et pour quelques dollars de plus »".


L'express :
"Le scénario est marqué dans le titre. Ce qui n'est pas indiqué, en revanche, c'est que le film est très mauvais."


Télérama :
"Astérix aux jeux Olympiques se révèle un spectacle assez médiocre. En tout cas nettement moins désopilant et vif que le deuxième opus, Mission : Cléopâtre, signé Chabat, de très loin le meilleur de la série. Avec l'appui d'Uderzo, Langmann a voulu revenir à une adaptation plus fidèle. Fini donc, le délire et les digressions d'Edouard Baer ou de Jamel Debbouze. Place à une action circonscrite, concentrée dans le décor plutôt moche d'un stade olympique où se déroulent ces fameux Jeux."
(...)
"Il devrait y avoir du sport, mais le rythme est plan-plan. C'est fâcheux, surtout pour une histoire qui carbure à la potion magique. Parfaitement conforme à sa marionnette des Guignols, incapable donc de carica­turer ce qui l'est déjà, Delon alias César n'est jamais drôle. Clovis Cornillac (Astérix)­ et Gérard Depardieu (Obélix) ont à peine le temps de se distinguer, leurs personnages étant relégués au second plan. Reste l'incontrôlable Poelvoorde qui, en Brutus, parvient de temps à autre à faire rire, mais moins grâce à ses répliques qu'à ses mimiques dignes de Tex Avery - on aime beaucoup sa tête pétrifiée face aux hurlements d'un lutteur faisant deux fois sa taille.
Les effets spéciaux ne compensent pas la pénurie de gags. La satire pèse encore plus lorsque les scénaristes font dans le clin d'oeil, en allant puiser dans un patrimoine bien français (une chanson de Johnny, les titres des classiques de Delon...) ou en convoquant des sportifs encore plus bankable que les acteurs".


Le Monde :
"Le film n'est pas à la hauteur de ses investissements. La vacuité de cette gigantesque marmite finit même par susciter un sentiment de malaise. Cet échec tient à la cruelle absence de parti pris des réalisateurs qui, plutôt que d'affirmer la cohérence d'un style à la manière de la version signée par Chabat, ont adopté une logique de saupoudrage des ingrédients et registres humoristiques."
(...)
"Jeux de langage (blagues dialoguées) et comique de répétition (grotesques tentatives d'assassinat de César par Brutus), parodie (La Guerre des étoiles, Ben Hur...) et autoparodie des acteurs (Delon et son "Ave moi !"), burlesque (chutes à gogo) et clin d'oeil bling-bling (épilogue musical avec brochette de guest-stars) forment un ensemble disparate et hasardeux."


Voici :
"Au risque de cracher dans le chaudron, LE film qui doit doper le cinéma français est aussi léger qu'un menhir."
"Effets spéciaux à la louche, casting pharaonique survendu : Cornillac et Depardieu n'ont rien à jouer, ou presque ; Poelvoorde et Delon, en roue libre, cabotinent en miroir, sans oublier l'écoeurante brochette finale de guests. Restent de réjouissantes comètes (Astier, Semoun, Dubosc, Lanners".


5 commentaires:

Mills a dit…

Conclusion prévisible depuis des mois... et je suis sûr qu'ils vont quand même faire 10 millions d'entrées.

En tout cas, ils n'auront pas la mienne ^^

Anonyme a dit…
la mienne non plus... J'ai lu la critique de Libé ce matin, qu vaut son pesant de cacahuètes!!! Devinez quoi? Ils ont détesté le film...
Mills a dit…

Original ^^

Anonyme a dit…
la mienne non plus!!!
y'a déjà rien de drôle dans la bande-annonce!
Anonyme a dit…
Et encore Ticha, tu aurais dû voir les 5 premières minutes du film sur la Millsosphère : 10 gags, et aucun d'eux ne m'a fait rire...ni même sourire!
Pathétique...
Avec le budget de ce film tu pourrais financer 10 films ambitieux de jeune auteurs désoeuvrés... beuuuuurk.
 

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