25 janvier 2008

"Quantum of Solace"



Voici le titre étrange du vingt deuxième James Bond actuellement en tournage.

Le titre vient d'une collection de courtes nouvelles publiées par Ian Fleming en 1960.

L'histoire sera axé sur la vengeance de 007 (Daniel Craig) au cours d'une mission qui le mènera de l'Autriche à l'Italie, en passant par l'Afrique du Sud. Camille (Olga Kurylenko) manipulera et amènera Bond jusqu'à Dominic Greene (Mathieu Amalric), membre d'une mystérieuse organisation et businessman dangereux désirant contrôler une ressource naturelle abondante...

Le film enchaînera directement avec les derniers événements de Casino Royale.

La traduction française ne devrait pas être évidente pour un tel titre...

Sur les écrans le 5 novembre prochain.

13 commentaires:

O'Brian a dit…
J'espère qu'il sera mieux que le dernier qui, contrairement à ce que les geeks hardcores équipés d’œillères ont vu, n'était qu'un Bond de plus loin de remplir le cahier des charges annoncé.
Personnellement je n'en sauve que 3 ou 4 scènes... Le début, un ou deux dialogues et une partie de la torture.

Je sais, je suis en minorité à penser cela sur ce blog :-)

Quant au titre, je propose une rimatologie : "Quand tu morfles connasse".
Mills a dit…

Moi, en effet, j'ai apprécié Casino Royale.

Anonyme a dit…
Je suis avec Mills là-dessus. Relecture intéressante du mythe James Bond, sur un mode plus viril et moins cérébral...avec une bonne mesure de second degré bienvenu en plus. Le personnage féminin était de loin le plus intéressant depuis des lustres dans un James Bond!
O'Brian a dit…
"relecture" ;-)
On vous change la tronche d'un acteur et vous y voyez une relecture du mythe... Y'a pas à dire, côté markéting ça a bien fonctionné.

Mêmes lieux communs, même scènes d'actions abusées, le tout enrobé derrière un enjeu dramatique ridicule : James se bat pour récupérer de l'argent (genre quelques millions, même pas le 10eme du budget du film !) et plus pour sauver le monde.

Enfin, je n'ai peut-être pas vu la même version que vous remarquez. A chaque fois qu'on parle de ce film je me le demande.

Comme dirait l'autre c'est un Bond en avant mais trois pas en arrière ;-)
Mills a dit…

Les gouts et les couleurs... toujours les mêmes rengaines...

J'ai adoré, pour moi c'est un Bond revigorant, qui revient dans la veine des premiers.

Tout comme, nombreux sont ceux qui ont détesté l'adaptation ciné de Miami Vice, mais moi qui étais un immense fan de la série, j'ai tout retrouvé, et donc adoré dans le film de Michael Mann.

Peut-être, n'es-tu pas un fan de Bond tout simplement...

O'Brian a dit…
Fan ?
A partir de quand est-on fan ? Quand on avale tout sans se poser de questions ? Si je n'ai pas trouvé ce film aussi bon que tout le monde le prétend c'est que je ne suis pas fan ?
Alors ok, je ne suis pas fan.

Je ne pense pas que ce soit un nanar et même si je me suis emmerdé parfois, c'est un film qui se laisse regarder. Mais quant à le mettre sur un piédestal, je ne pige pas.

Pour moi "Goldfinger" reste le top. Et côté Moore, c'est "L'espion qui m'aimait".

J'aime les méchants mégalomanes, les dangers planétaires, les bases secrètes, la démesure, les gadgets, l'humour anglais, la classe du personnage.
Voir James Bond risquer sa vie pour quelques millions me fait ni chaud ni froid.

Quant au poker, il est sous exploité. James gagne tout simplement car il a une meilleure main que l'autre, donc plus de chance (je ne parlerai même pas de la gestion du temps lors de cette partie). "Le chiffre" est superbement utilisé lors de sa présentation où il parle de probabilité pour déstabiliser son adversaire mais ensuite... plus rien. Ils ne sont pas allés au bout du personnage.

Et la poursuite du début alors ? Ils veulent faire de James un être humain pendant tout le film mais ils débutent sur une course de dingue où il est plus agile qu'un Yamakasi. En gros, il est caractérisé comme un super héros et ensuite ils font ce qu'ils peuvent pour nous faire avaler qu'il n'est qu'un homme...

Et la baraque qui s'écroule à la fin sans même faire de vagues ?

Et la musique de l'autre bouffon de David Arnold, super héroïque d'entrée de jeu, sans aucune nuance... Bon sang mais s’ils voulaient montrer la première aventure du personnage il fallait reconstruire le thème durant toute la durée du métrage ! A la fin il est devenu James Bond… pas dès le départ.

Sans déconner, en quoi cet opus est le « premier » James Bond ?

Rien (ou si peu) n'a changé.
Alors dire que vous avez aimé le film, ok, mais y voir une révolution, faut pas charrier. Il faut appeler un chat un chat.
Mills a dit…

Le problème c'est que tu comprends mal ma critique et peut-être celle d'Indy, mais je ne veux pas parler en son nom...

Je n'ai jamais dit que Casino Royale révolutionnait le cinéma, ni le mythe James Bond et encore moins que j'adorais le film.

Je trouve qu'il est plaisant et qu'il y a un "certain" retour aux sources.

Perso, j'ai beaucoup apprécié la scène du poker et la scène d'ouverture n'est pour moi pas plus ridicule que bien des scènes d'action de précédents "Bond".

On a bien évidemment le droit de ne pas partager mon point de vue.

O'Brian a dit…
Ha... voilà qui est plus nuancé ;-)

On est d'accord, les scènes d'action ne sont pas plus ridicule que les précédents Bond... et pas mieux non plus.
Il est dans la ligné mais malgré quelques efforts pour rendre le personnage plus "Bad Guy", ils n'ont pas eu les couilles d'y aller à fond (certainement par peur de rendre le personnage moins attachant).

A un moment Tarantino souhaitait réaliser le film. Je n'ai aucune idée du résultat mais la "rupture" aurait certainement été au rendez-vous.

PS : l’échange est plus viril que pour TC monsieur Indy, nous attendons ton coup de fouet ! ;-)
Anonyme a dit…
Héhé, c'est O'Brian qui parle "d'avis nuancé", alors que le sien est catégorique et sans nuance... A moins de m'être mal exprimé, j'ai parlé de "relecture intéressante". Et pas de chef-d'oeuvre, ni même d'excellent film, en tout cas pas d'une "Révolution"! Le mythe de James Bond tient entièrement sur le comédien qui l'incarne, et si on change de comédien, on change de regard sur le personnage. Celui-ci est plus physique, moins cérébral, qui agit et réagit parfois sans réfléchir (d'où les méthodes échevelées lors des courses-poursuites). Le monde a changé, il est plus cruel, plus brutal, moins raffiné, dévolu à l'argent : il faut vaincre le mal par le mal, un nouveau type d'agent est nécessaire (même si ce n'est pas du goût de "M"), lui aussi brutal et primaire. A moins d'être aveugle, on comprend très vite que ce Bond n'est motivé que par son égo, et très peu par la gloire de la couronne. Le jeu de poker symbolise très bien cette confrontation d'égos, car c'est un jeu de hasard qui tolère un peu de stratégie. Le seul personnage que je regrette, c'est "Le Chiffre", complètement sous-exploité. L'enjeu même du film, récupérer l'argent, importe peu, même si cet argent (100 millions de dollars) finance le terrorisme international! En récupérant cet argent, Bond permet donc de stopper -pour un temps- le financement d'opérations terroristes... En quoi est-ce différent que de dézinguer un méchant mégalomaniaque? Aujourd'hui, le danger est protéiforme, en réseaux, en guérillas, et pas forcément incarné dans un seul et même psychopate richissime resservi à longueur de James Bond depuis 50 ans. Peut-on de nos jours encore croire qu'en tuant ou en arrêtant un seul homme on stoppe le terrorisme (Ben Laden, Saddam Hussein...), comme c'est le cas dans tous les James Bond? Ce James Bond est un tournant, c'est certain, vers un changement du personnage et de la franchise (je l'espère). Ce changement peut plaire ou non...

P.S pour O'Brian : j'adore la reprise de l'argument que j'avais avancé dans ma critique de "Superman Returns", à propos du "sauvetage" des millions de dollars...
O'Brian a dit…
Comment ça je ne suis pas nuancé ?
T’as raté ton rendez-vous chez l’ophtalmologiste ou quoi ?

Le comédien y est pour beaucoup ouais, mais je ne peux pas dire qu’il fasse tout et oublier ainsi la réalisation et le scénario. D’ailleurs je n’ai jamais critiqué l’interprétation me semble-t-il... Craig, avec sa sale gueule et sa musculature aux hormones de croissance, est tout sauf l’image que j’ai de James Bond. Et pourtant je l’ai bien aimé dans le rôle. Le contre-pied était intéressant à tenter.

Le truc c’est qu’à chaque changement d’acteur c’est la même chanson.
Souvenez-vous avec Dalton ? Un Bond plus dur, plus sec, moins porté sur les blagues… et finalement quoi ? Ça restait toujours plus ou moins la même chose.
Le personnage est toujours dans des décors de carte postale avec des bombes sexuelles, des grosses bagnoles, des cascades improbables et des marques en gros plan. Et après tout, n’est-ce pas tout simplement ce qu’on lui demande ? Pourquoi donc essayer de nous vendre autre chose (surtout lorsque ça n’arrive pas) ?

« Le monde a changé » et « un nouveau type d’agent est nécessaire ». Oui, pourquoi pas. Mais alors pourquoi nous le présenter comme « le premier James Bond » ? Il n’y a pas de retour aux sources. Le personnage de Flemming est assez différent de celui joué par Craig...

Ce Bond est motivé par son ego, certes. Mais pas les autres ??? Sans déconner... Encore une fois nous n’avons visiblement pas regardé les mêmes films.

J’aimerais bien voir le script initial de Paul Haggis (à la base il devait être dénué d’action et reposer sur un budget réduit… mais il a gonflé, malheureusement.). Je repère sa patte parfois (les meilleures scènes selon moi) mais il disparaît totalement à d’autres moments pour permettre d’enchaîner des morceaux de bravoures assez creux.

Je reste très critique sur le Poker. Il y avait un réel potentiel avec ce passage mais il très mal géré à tous les points.

Là où tu te plantes c’est quand tu me sors le refrain sur la réalité de la situation mondiale. Oui, le danger est protéiforme, et alors ? Buter le chef c’est flinguer un symbole. A la fin de chaque James Bond le danger est réglé mais tout le monde sait que ça reste provisoire. James Bond n’apporte pas la paix dans le monde mais résout un problème ponctuel parmi d’autres. L’univers de Bond n’est pas sensé être le réel, tout y est plus gros et cet opus ne change pas la donne. Ils nous livre toujours les mêmes délires, les mêmes cartes postales, les mêmes plages, les mêmes poursuites improbables, etc.

Pour moi ce Bond n’est pas un tournant. Enfin, pas plus qu’à chaque changement d’acteur. Ou alors le virage est très faible...

Quant à ton argument à propos de « Superman », il est totalement valable ici.
Qui oserait dire que Bond n’est pas un superhéros d’ailleurs ?
L’enjeu, 100 M$, est moins important que le budget du film (et beaucoup moins que les recettes) ! Si j’étais vraiment cynique j’y verrai un rapport avec les producteurs espérant récupérer leur argent grâce à une bonne vieille franchise : « Pourvu que les spectateurs gobent la campagne promotionnelle ! »
Mills a dit…

Vous voulez que je vous dise un truc ?

C'est pas beau d'être persuadé que sa vision des choses est forcement la bonne et l'unique "acceptable".

Vous savez quoi ? Vous avez tous les deux raisons, de votre point de vue...

Même œuvre, même jeu d'acteur, mêmes dialogues, même scénario mais une chose diffère et fait toute la différence... vous !!

;D

Anonyme a dit…
On va faire une refonte du mythe James Bond selon Eddy : James Bond est un tueur psychopate qui a sombré dans l'alcool et s'est retiré du monde dans la pauvreté au fin-fond du bengladesh. Il a plus de Rolex mais une Swatch, sa voiture c'est un pousse-pousse, ses nanas sont faméliques et ravagées par la syphillis, son ennemi mortel c'est un trafiquant de drogue local.
Hop!
ça c'est de la révolution mon coco
(avec tendresse mon Eddy, keep cool)
Mills a dit…

J'adore le nouveau concept !!

Je veux Benoit Poelvoorde dans le rôle de Bond ^^

 

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